Tout sauf créer ma boîte !

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Laëtitia Boissinot-Guillemot ne s’imaginait pas devenir un jour entrepreneure. Mais aujourd’hui, elle lance sa marque de méthodes de conservation pour vêtements J’aime ma robe.

Jamais je ne créerai d’entreprise ! C’est ce que revendiquait pendant des années Laëtitia. Et pourtant, elle développe aujourd’hui avec passion J’aime ma robe. Elle est fière de savoir qu’elle va bientôt pouvoir créer des emplois.

Le déclic

Le chemin entrepreneurial de cette salariée, à la carrière déjà toute tracée dans des maisons de luxe, s’ouvre à l’occasion d’un plan social. La crise vient d’éclater et la marque pour laquelle elle travaille ferme sa ligne couture. Le secteur souffre et, pour la première fois, la jeune femme peine à trouver du travail. Assez d’attendre qu’un poste lui tombe du ciel ! Son emploi, c’est elle qui va le créer ! Elle imagine d’abord ouvrir une boutique de robes de mariées vintage. Mais elle s’aperçoit en faisant le business plan que l’idée n’est pas viable.

C’est au cours d’une visite exclusive des réserves du Musée de la mode à Paris que cette amoureuse de vêtements anciens a le déclic ! Elle y apprend que les housses en plastique et les boîtes en carton habituellement utilisées pour protéger les vêtements ne protègent pas, pire, nuisent au vêtement. Pour conserver des pièces durant des siècles, les musées utilisent des housses et boîtes en matériaux spéciaux auxquelles les particuliers n’ont pas accès. Et cela, Laëtitia en a fait les frais… Sa robe de mariée est même désormais tâchée à cause d’un cintre de pressing ayant rouillé. La jeune femme se lance alors dans la création de J’aime ma robe.

Le succès

Boostée par le prix Idenergie dont elle est lauréate en 2012, l’entrepreneure accélère son développement et s’installe dans l’incubateur de la Technopôle de Laval. Elle réussit in extrémis sa course contre la montre pour présenter ses produits au Salon du mariage en octobre et connaît un vif succès. En décembre, elle parvient à mettre en ligne le site marchand de J’aime ma robe. Les bloggeuses mariage et les futures mariées adorent. L’entrepreneure multiplie les partenariats avec les couturiers et les opérateurs de listes de mariage, et un grand magasin parisien lui demande l’exclusivité ! Réussite assurée pour cette entrepreneure convertie ! Son virage professionnel lui aura, selon elle, appris une chose : « Il ne faut jamais dire jamais ! ».

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