Pour savoir comment nous en sommes arrivés là, un méta-récit des organisations permettra d’y voir un peu plus clair…
Jusqu’en 1848
1er tableau : l’esclavage = domination du pouvoir physique = soumission
A partir de 1780
→ révolution des classes 1789 puis révolution industrielle
2ème tableau : les temps modernes = domination du pouvoir technique = obéissance
A partir des années 1980
3ème tableau : la civilisation post-industrielle = les activités relèvent du mental, l’autorité est d’ordre psychologique = adhésion
Un danger toutefois, l’apparition du harcèlement moral.
A partir des années 2000
4ème tableau : le temps des nouvelles technologies et de la standardisation = le management « reporting » = démotivation
Le côté humain disparait, le mot rentabilité devient le leitmotiv.
C’est la politique d’optimisation des coûts et de la standardisation de l’organisation du travail. On y retrouve des indicateurs de contrôle en tous genre, des processus standardisés, du manager « reporting » qui passe 60% de son temps à remplir des tableaux de chiffres et pilote ses équipes depuis son écran de contrôle, en l’occurrence son Smartphone !
Pris dans ce tourbillon des chiffres et des résultats, il y a blocage de la capacité des organisations à s’appuyer sur l’intelligence collective pour s’adapter à un contexte en mouvement permanent.
Résultat = disparition de l’autonomie, de l’initiative, de la créativité
= entreprise EN CRISE
Et comme de toute crise il peut en sortir une OPPORTUNITE. On peut supposer qu’un revirement va rapidement s’effectuer.
Il apparait d’ailleurs déjà avec les « Start Up ». Jeunes entrepreneurs axés sur une collaboration transversale, avec des niveaux hiérarchiques aplanis (dont ils ont d’ailleurs souffert pour certains), le tutoiement dans une collaboration d’équipe bienveillante, des open-spaces et une responsabilisation des collaborateurs.
Une certaine prise de conscience : si l’entreprise veut survivre dans la compétition mondiale elle doit s’appuyer sur sa 1ère richesse : son capital humain.
Il est donc prévisible que ce management par les chiffres redeviendra très bientôt un management des hommes.
Même si les indicateurs de performance restent indispensables pour l’entreprise, c’est leur usage qui doit être remis en question. Le reporting devra rester un moyen pour maintenir le cap.
Futur proche : en cours de changement !
5ème tableau : Le management relationnel = respect, écoute, empathie, reconnaissance… = autonomisation = confiance, motivation, implication, bien-être, performance.
Avec le mode humain, redécouverte ! La confiance rapporte plus que le contrôle; en laissant le salarié libre sur le comment, l’entreprise est capable de proposer une meilleure création de valeurs à ses « clients ».
Le souci d’intégrer le « bien-être au travail », de redonner des signes de reconnaissance et de faire en sorte que les salariés soient heureux de venir travailler amènera, sans aucun doute, nos entreprises d’aujourd’hui à se tourner sereinement vers demain !
Le manager d’aujourd’hui est un solitaire et va devoir rapidement s’orienter vers un management plus horizontal que vertical, ceci à tous les niveaux de management hiérarchique.
Refaire équipe avec ses collaborateurs comme avec sa hiérarchie et convaincre qu’il est un homme comme les autres avec juste une fonction différente, ni un idéal à suivre, ni un ennemi à combattre.
La haute hiérarchie devra elle aussi se remettre en question, donner l’exemple et intégrer dans ses fonctions l’accompagnement humain de ses managers de proximité.
La réussite totale se fera ENSEMBLE !
Pour réussir à combiner le « travailler ensemble » et le « vivre ensemble »
Je vous propose de vous accompagner vers ce changement afin d’appréhender au mieux vos nouvelles fonctions de manager médiateur, régulateur par une approche alliant coaching et formation.
Des ateliers de partage d’expériences managériales seront également organisés pour compléter cet accompagnement.
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