Savez-vous quel est le coût du stress par salarié et par an ? 4 000 € ! A l’époque du bien-être au travail et alors qu’on parle de la nécessité de faire des économies en entreprise, des économies pour notre sécurité sociale, d’un besoin d’être disponible dans son temps personnel afin de profiter de sa VIE, de ses enfants, de ses amis, de ses vacances (…), comment décider de stopper la machine à stresser ?
Des vacances et des gens stressés
Sur mon retour, après 6 années de vie au Québec, j’ai redécouvert le calendrier français avec toutes ses vacances scolaires, les RTT, les ponts, les grèves et manifestations. Parallèlement à tout ce temps vacant (ou de mobilisation sociale), j’ai découvert une France dans l’immobilisme, un pays qui a pris peur avec des personnes devenues terriblement stressées, vivant dans l’urgence, l’ultra-communication (utilisation omniprésente des télécommunications). Ce stress se traduit par de l’agressivité dans la parole, des déplacements et démarches toujours pressants, l’utilisation immédiate du klaxon qui ne pardonne pas, qui ne laisse pas l’autre être et faire sur un temps raisonnable ! Il faut aller vite, vite, vite…
J’observe le développement de pratiques de soins d’urgence face au stress comme la sophrologie, la massothérapie, le yoga… On pourrait se dire qu’il y a une opportunité d’affaires pour les soignants, mais pour les soignés, je le vois comme un pansement sur une plaie ouverte, une réponse à une situation d’urgence.
Un stress qui est parfois irrationnel
Au Québec, le travail se fait en profondeur, l’hiver est si long qu’en effet, la possibilité de se réparer en profondeur le permet ! La culture du bien-être est aussi plus importante au Québec, leur vision amérindienne les aide certainement.
Pour revenir à la France, pourquoi ce contraste si fort entre le taux élevé de stress et le nombre de jours de vacances, donc de repos, détente, bien-être ! Pourquoi se stresser pour organiser ses vacances ? Pourquoi stresser pour profiter de ses vacances chèrement payées ? Et pourquoi stresser, encore, au retour des congés ? Une certaine irrationalité est à constater.
Il faut décider d’être bien
Le bien-être ne se commande pas, il se décide ! Il doit reprendre sa place dans nos vies ! Il doit être présent et actif bien plus que le stress. Un exemple d’assouplissement sur la gestion du temps et de la productivité existe en France avec notamment des entreprises comme Maviflex qui ont compris que le stress est un facteur négatif à la productivité et la performance. Il y a certes le stress positif, celui qui permet de se sortir de l’inertie mais il doit être occasionnel et ne pas être une règle.
Une entreprise qui a tout compris prend soin de ses salariés en leur permettant d’avoir le temps de prendre soin d’eux, de leur famille et finalement de leur entreprise ! Les vacances doivent rester synonymes de vacances, sans stress pour les organiser. Surtout, il faut que les Français réapprennent à en profiter puis à revenir au travail tout en détente !