Généralement indiqué entre 0.025% et 0.20% des mouvements débiteurs, les commissions bancaires de mouvement représentent les frais les plus importants facturés par les banques aux entreprises. Les montants peuvent atteindre quelques milliers d’euros par an si vous ne faites pas attention à ces frais facturés trimestriellement.
Pour ceux qui n’ont aucune idée des chiffres, sachez qu’à partir de 1.000.000€ de mouvement, vous devriez vous rapprochez du plus bas taux de commission généralement pratiqué soit 0,05%, « voir plus si affinité avec le banquier ». Un exemple tout simple : pour 1.000.000€ de mouvement, la différence entre 0,025% et 0,20% est de 1750€ annuel.
Avoir deux banques est un gros avantage : vous pouvez « jouer » avec chaqu’une d’elle en choisissant le flux que vous souhaitez apporter de l’un et l’autre côté. Les offres sur le marché bancaire sont toutefois diverses et variées. Même si les meilleures peuvent se négocier autour de 0.05% à la BNP, elles peuvent vite atteindre 0.11% Chez HSBC ou 0.20% à la Bred.
Aussi, il est possible de négocier ce taux d’une autre façon lorsque l’on a de la trésorerie : « La rémunération de compte courant créditeur » permet de diminuer ce taux sans que votre banquier n’ait besoin de faire trop de « sacrifice ». Effectivement, tout est dit: en étant créditeur, la banque est gagnante et est donc plus ouverte à une double négociation pour réduire notre fameuse commission de mouvement.
Pour conclure: gardons tout de même en mémoire que ces commissions sont vitales pour les banques et que la négociation doit se faire avec un certain équilibre : le banquier doit rester un allié…