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Consultants indépendant, entrepreneur, « indep », tant de synonymes qui recouvrent une même réalité. Celle de développer une activité, de prendre en main son revenu chaque mois, de devenir multi-client et de finalement réussir à prendre une réelle indépendance non subordonnée à un employeur unique mais à une multitude que sont les clients. 

Nous sommes actuellement 2 500 000 en France à penser ainsi, soit environ une personne active sur 10. Le premier défaut lorsque nous pensons indépendant est celui de se concentrer sur son statut. Et non client avec offre de service. Les problèmes commencent à s’accumuler à partir de là.

Une base à ne pas oublier : offre + clients

Une prestation, c’est d’abord une offre de service et des clients qui se rencontrent. Une fois cette offre de service acceptée, vous pouvez alors penser statut. Développer une activité dépend avant tout des clients, de son réseau et cela peut se faire rapidement.

Les 3 statuts possibles

Les consultants indépendants peuvent trouver 3 statuts pour gérer leur business :

• Le premier consiste à créer une société. Mais pour se gérer soi-même, que vous soyez une SASU ou une SA, les problématiques légales seront les mêmes à peu de choses près : dépôt des comptes, dépôt des actes légaux, bilans comptables, facturation, recouvrement, paiement des caisses complémentaires pour être couverts, etc.

L’auto-entreprise même limitative présente elle une méthode très simplifiant mais limitée à 32 000€ de Chiffre d’Affaires pour les prestations intellectuelles.

• Le portage salarial est apparu, fin des années 1990. Au départ, le concept était d’affilier le consultant indépendant au régime des salariés classiques. C’est ainsi que des sociétés type ITG, Admissions, etc. se sont montées. La première génération des sociétés de portage salarial a ainsi vu le jour permettant à ces consultants indépendants de s’affilier au régime salarié et de développer leur business tout en continuant à cotiser au régime de sécurité sociale, à une mutuelle, à une prévoyance, à l’assurance chômage, etc.

Une seconde génération de portage

Depuis que le cadre légal est fixé en 2010, de nombreuses sociétés de seconde génération se sont montées comme Le Monde Après, société de portage salarial faite par des consultants indépendants ou encore WebPortage société entièrement sur le web.

Ces sociétés salarient les consultants indépendants de sorte qu’ils puissent se focaliser uniquement sur leur business. La notion d’optimisation fiscale d’une entreprise est ainsi reléguée au second plan puisqu’il faut compter que pour 100 facturés, le consultant en récupère 50 net, frais de portage salarial inclus.
En contrepartie, il hérite de la protection complète d’un salarié avec l’assurance chômage incluse.

Ce nouveau mode de travail se rapproche ainsi de plus en plus de ce qui se fait à l’international où les « UmbrellaCompanies » anglaises (plus de 500 000 consultants indépendants sur ce système), américaines (plus de 5M de consultants indépendants), etc. travaillent déjà depuis très longtemps avec cette philosophie
Une manière pour la France de commencer à s’aligner sur les coutumes beaucoup moins contraignantes des autres pays.

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