« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir…» une chanson populaire qui reflète bien l’époque actuelle, où le moral est au plus bas. Crise, faillites, chômage… Chaque jour nous amène son lot de mauvaises nouvelles et nous encourage à penser aux problèmes. Un contexte qui n’épargne pas les entreprises.
Et s’il existait une autre réalité du monde, dans laquelle la fatalité n’a pas sa place ? Où chacun peut devenir davantage acteur de sa situation… où tout devient possible et réalisable? Une approche optimiste au service des entreprises, que prône Fabien Rodhain, fondateur de Codéveloppement Academy (www.codeveloppement-academy.com)
Le codéveloppement professionnel , qu’est-ce que c’est ?
Le codéveloppement professionnel est une approche innovante créée dans les années 2000, qui consiste à affiner son leadership au sein d’un groupe d’appartenance. Elle s’adresse en particulier aux dirigeants, aux managers hiérarchiques ou fonctionnels, mais aussi aux équipes qui doivent coopérer.
Généralement organisé par groupe de 8 personnes, sur plusieurs séances de 3h chacune, le codéveloppement professionnel repose sur un principe simple en apparence : le groupe se met en intelligence collective autour de la situation (projet, préoccupation ou problème) qu’apporte un des participants. A l’issue de la séance, non seulement de nombreux feed-back et solutions sont proposés à celui-ci, mais chaque participant repart fort de nombreux apprentissages pour sa pratique professionnelle.
Les bénéfices du codéveloppement
Cette approche permet aux participants de développer leur leadership, autrement dit leur puissance professionnelle. « Nos entreprises ont trop de managers, et pas assez de leaders ! » nous indique en ce sens Fabien Rodhain. Elle leur offre aussi un espace de solutions et de respiration appréciable voire indispensable, à une époque où ils ont le sentiment de ne jamais pouvoir se poser. Elle « génère cohésion et intelligence collective dans les entreprises, ce qui répond à l’une de leurs premières demande » selon notre spécialiste.
« C’est magique ! » est un des commentaires les plus fréquents. On le comprend : les dirigeants trouvent dans ces séances une approche pragmatique, qui leur apporte directement des clés pour leur métier. Cerise sur le gâteau, elle n’est pas plus coûteuse que les classiques formations managériales.
Chaque séance est animée par un « facilitateur » ou animateur professionnel spécialisé en codéveloppement, dont le but est de faire en sorte que le groupe fonctionne au mieux et que « la magie opère ». Un véritable métier.
Et l’optimisme, dans les entreprises françaises… est-ce vraiment possible ?
« En France, Descartes étant passé par là, nous partons de la croyance erronée que la bonne démarche est la recherche d’une solution à chaque problème. Du coup, nous avons le réflexe maladif de dresser la liste de ce qui ne va pas. La plupart des dirigeants, des managers et des consultants fonctionnent de cette manière. Or, la plupart du temps, c’est inefficace », explique Fabien Rodhain, « car s’absorber dans ce qui ne va pas,nous remplit d’énergie négative, même si on imagine ensuite des solutions. La motivation est faible, comme le niveau d’énergie. Résultat : au bout d’un an, on fait le constat de n’avoir pratiquement pas avancé, faute d’avoir réussi à mobiliser les troupes. Et alors, on recommence… »
La bonne idée ? C’est la psychologie positive qui la lui a donnée. Pourquoi passer par la case « problèmes » pour trouver des solutions ? Réussite ou échec dépendent avant tout de l’état d’esprit de chacun : nos pensées, positives comme négatives, ont un impact sur tout ce que nous entreprenons. Et c’est tout aussi vrai sur le plan collectif qu’individuel.
Concrètement… comment semer de l’optimisme dans les entreprises ?
Il est évident que claironner une injonction paradoxale (« soyez optimistes ! ») est insuffisant, voire contre-productif. Pour faire pousser de l’optimisme, il faut le semer, en l’ancrant dans l’action et en l’incarnant.
Fabien Rodhain utilise des méthodes qui mettent en œuvre la psychologie positive, sur le plan collectif. Il fait en sorte que le groupe se remplisse de ce qui va bien, de ses réussites, de ses talents… et qu’il l’apprécie. Puis il lui propose de se projeter vers une « vision partagée », qui génère du sens. Car l’absence de sens est, selon lui, une des plus grandes déficiences de la période actuelle, que ce soit sur le plan sociétal ou dans les entreprises.
Or, « en l’absence de sens, point de mobilisation ! ». Enfin, il convient d’entretenir les actions en restant positifs et optimistes, notamment en célébrant chaque petite victoire car « tout grand voyage commence par un petit pas ».
Encore faut-il le décider…