Comment font ces autres start-ups (hors de France) ?

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Lancer sa start-up est une aventure passionnante, pleine de challenges, de questionnements et aussi d’échecs. Cette aventure, non sans risque, n’est pas isolée et des quatre coins du monde les réflexions se partagent autour de la création d’entreprise. Et si on jetait un œil ailleurs qu’en France ? Les interrogations, même à l’étranger, vous seront certainement familières. Petit tour du web dans 5 autres pays. 

ITALIE : start-ups en mal de recrutement

Serait-ce possible que les start-ups ne réussissent pas à trouver les compétences dont elles ont besoin ? L’observatoire « Startupper’s voice » soulève, depuis quelques jours en Italie, la question. Après une étude menée auprès de 200 start-ups, Holding Lventure Group avec SWG publie des chiffres impressionnants. 40% des start-ups italiennes interrogées seraient à la recherche de candidats, 38% souhaiteraient recruter dans les six prochains mois. 

Le principal problème est que l’offre ne correspond pas à la demande. 65% des startupers ajoutent qu’ils ne réussissent pas à trouver une personne qui soit compétente immédiatement. Cela ne signifie pas que ces personnes n’existent pas mais qu’elles ont peut-être déjà été recrutées ailleurs. D’où le « Ciao italia » ! Pour de nombreuses start-ups italiennes, les place-to-be pour lancer son entreprise et fédérer une équipe sont Londres, San Francisco, Berlin et New-York. 

Lu sur ilsole24ore.com : « Le startup italiene vorrebbero assumere ma non trovano competenze »

AUSTRALIE : tourner les yeux vers la Chine

En Océanie, la journaliste Rebecca Fannin et fondatrice de Silicon Dragon Ventures, analyse que l’Australie est une terre de talents et d’énergies pour les start-ups dont l’écosystème est progressivement en train de se construire grâce à la création d’incubateurs, l’émergence de nouveaux business angels et les aides du gouvernement en matière d’entrepreneuriat. 

Cependant, l’Australie fait encore figure de petit joueur quant il s’agit d’investir sur des projets ambitieux et risqués. Alors que tous les yeux sont tournés vers la Silicon Valley américaine, Rebecca Fannin assure que l’Australie a une carte à jouer en Chine de part sa proximité géographique – mais pas seulement. Les startupers australiennes peuvent s’ouvrir le marché de la Chine avec le bon produit, la bonne approche culturelle et la bonne équipe, notamment dans le secteur du mobile et les espaces de social media, aidés par des investisseurs qui n’auraient pas froid aux yeux.

Lu sur Business Insider Australia : “Why Australian startups could look to China for growth, instead of the US”

AFRIQUE DU SUD : l’échec doit être valorisé

Dans la Silicon Valley, l’échec est devenu une marque de fabrique pour l’ensemble des entrepreneurs. La première étape vers le succès. Un graal bankable sur lequel repose la vente de DVD, de livres et d’événements. En Amérique, l’échec serait devenu une industrie. Il est l’essence même de l’expérience et de la réussite. L’auteur regrette que cette vision de l’entrepreneuriat n’ait pas atteint encore l’Afrique du Sud et le continent africain tout entier. 

Selon lui, la peur d’échouer, la honte, le manque d’argent, les responsabilités et la pensée persistante qu’ils n’en sont pas capables, refrènent les startupers africains d’acquérir le succès qu’ils pourraient avoir. L’un des autres problèmes est que les start-ups sud-africaines ne veulent pas avouer qu’elles sont en train d’échouer et prennent donc du temps à revenir à zéro. C’est, selon l’auteur, une des raisons pour lesquelles les entrepreneurs ne reconduisent pas l’aventure une seconde fois et préfèrent aller chercher un travail ailleurs après un échec. 

Lu sur humanipo.com : “FEATURE : Does fear of failure hold back SA startups ?”

INDE : investisseurs et entrepreneurs main dans la main

Dans l’écosystème mondialisé, il y a la Silicon valley, l’Inde mais aussi Israël, un petit pays avec une dynamique entrepreneuriale forte. Plusieurs jettent aussi un œil sur la Chine et la Grèce, attendant de voir ce que ces pays vont devenir et comment ils se positionneront dans le monde entrepreneurial. 

En Inde, les investisseurs recherchent des entrepreneurs avec une vision sur le long terme et élargie. Ils attendent de trouver la start-up qui les mérite. Les entrepreneurs, de leur côté, ne souhaitent pas que leurs business angels ne fassent que les financer. Si l’argent est une première étape, le respect est la clé d’un partenariat réussi. Les bénéfices apportés à l’écosystème entrepreneurial sont davantage importants lorsque startupers et investisseurs se retrouvent ensemble motivés par la même vision. Et ces bénéfices-là valent tous les chiffres. 

Lu sur thehindubusinessline.com : « Why Indian start-up firms (don’t) get funded »

PAKISTAN : l’incubateur Plan9 dynamise l’écosystème

L’incubateur Plan9 a lancé, début mai, la période de sélections qui précède son cycle biennal d’incubation. 1 800 équipes ont postulé pour 20 places de disponibles. Plan9, c’est aussi un espace de vie et de coworking pour les indépendants. Alors que le Pakistan cherche des voies pour réduire sa dette publique et grandir économiquement parlant, recourir à des investisseurs est un véritable challenge. 

Plan9 a également créé le premier club d’Angel Investors pour aider les start-ups locales à se lancer. L’idée est que les investisseurs puissent apporter des financements beaucoup plus tôt aux entreprises spécialisées dans des innovations de pointe ou dans le domaine du social. Le succès de Plan9 attire d’autres incubateurs de start-ups au Pakistan et est en passe de modeler l’écosystème entrepreneurial en boostant la créativité des jeunes startupers. 

Lu sur Techinasia.com : « The Plan9 effect : how one startup incubator is shaping Pakistan » 

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