L’essaimage ou l’art d’aider ses salariés

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Tous les ans en France, près de 7 % des créations et reprises d’entreprises, soit 15 000 à 20 000 nouvelles structures, résultent de salariés qui se mettent à leur compte en bénéficiant de l’appui de leur employeur.

Une aide mais aussi une sécurité

L’aide peut leur être apportée sous plusieurs formes : apport de conseils, support financier d’un montant conséquent (environ 10 000  €), formation, transfert de brevet ou d’activité, accompagnement ou encore un congé de création, etc.
Renouvelable une fois (soit d’une durée de 2 ans), l’essaimage permet à des salariés de bénéficier d’un congé de 12 mois et de pouvoir revenir au même poste en cas d’échec. Grâce à cet appui, la part de risque diminue et les salariés entreprennent dans des conditions favorables.

Les différents types d’essaimage

L’essaimage à froid provient essentiellement de l’initiative de salariés au sein de sociétés menant une politique valorisant la mobilité extérieure dans quelques grands groupes.
Avec l’essaimage à chaud, l’entreprise met en place un dispositif fortement incitatif, souvent pour résoudre un sureffectif ou mener une restructuration.
L’appui aux porteurs de projets est constitué d’une prime au départ avec parfois un accompagnement par une structure externe de conseil à la création d’entreprise. L’essaimage stratégique repose sur la volonté de réussite ainsi qu’une réelle collaboration entre l’entreprise et le salarié. Sa mise en œuvre se réalise dans le cadre d’une politique visant à optimiser un portefeuille de brevets, réaliser un transfert de technologies ou de savoir-faire.

Les grands comptes ayant lancé un dispositif d’essaimage

Les futurs chefs d’entreprise sont pris en charge durant 6 mois par la cellule d’essaimage rattachée à la direction des ressources humaines. Ils peuvent également se former gratuitement à l’entrepreneuriat grâce à un cycle de 25 jours de cours.

  • Sanofi

Les porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise sont sélectionnés puis accompagnés dans
les différentes phases de leur business plan. Une aide financière leur est
octroyée pour la formation ou l’appel à des expertises externes.

  • EDF

Les apprentis entrepreneurs bénéficient d’accompagnement à la création, d’une aide financière (à hauteur de 12 000 € sur certains projets) mais surtout d’un droit à l’échec : une garantie de 5 ans (contre 2 ans dans le cas d’un simple congé de création d’entreprise) si leur projet n’aboutit pas.

  • SNCF

Outre l’accompagnement financier, la filiale SNCF Développement fait bénéficier ses futurs entrepreneurs de son réseau de contacts dans la création d’entreprise. 

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