Chaque année, les responsables du cabinet Ernst & Young remettent à un dirigeant le Prix de l’Entrepreneur Mondial de l’Année. Cette distinction, synonyme d’excellence, est l’occasion d’un fort éclairage médiatique sur les lauréats. Quels sont les cinq derniers entrepreneurs mondiaux de ce prix prestigieux ?
Lauréat en 2014 : Mohed Altrad
En France, le vainqueur le plus médiatisé a été Mohed Altrad, fondateur et PDG du géant du béton Altrad, le premier Français à se voir remettre le trophée. Le parcours de ce dirigeant hors norme, ayant grandi dans une tribu de Bédouins en Syrie, est aussi remarquable que sa réussite professionnelle. D’une simple PME d’échafaudages fondée à Montpellier en 1984, il a construit au gré de fusions opportunes une société leader, devenue le premier fournisseur européen de services aux industries du BTP.
Lauréat en 2013 : Hamdi Ulukaya
Pour l’année 2013, le prix est remis au chef d’entreprise Hamdi Ulukaya, fondateur et président de la marque Chobani spécialisée dans les yaourts grecs aux Etats-Unis. Il devance les 48 autres finalistes internationaux, obtenant ainsi la récompense d’un parcours singulier. Né dans une ferme laitière en Turquie, il crée en 2005 la première marque de yaourts grecs sur le marché américain. En seulement six ans, il devient l’un des leaders mondiaux du secteur avec un milliard de dollars de ventes annuelles. Une success story à la rapidité prodigieuse qui explique certainement cette victoire.
Lauréat en 2012 : James Mwangi
Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.
Lauréat en 2011 : Olivia Lum
Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.
En 2011, le prix a été attribué à Olivia Lum, la PDG du groupe singapourien Hyflux Limited qu’elle a fondé en 1989. La société occupe aujourd’hui l’un des premiers rangs mondiaux dans le secteur des prestataires en dessalement d’eau de mer. Avec son chiffre d’affaires de 450 millions de dollars, l’entreprise compte plus de 2 300 salariés répartis dans ses divers projets en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le président du jury a souligné les « immenses répercussions sociales et sanitaires » du travail de l’entreprise. Décerné depuis 1986, le Prix d’Entrepreneur mondial de l’année revient pour la première fois à une femme.
Lauréat en 2010 : Michael Spencer
Le PDG de la firme britannique ICAP, Michael Spencer, se voit, quant à lui, décerner le prix pour l’année 2010. Sa société de services financiers, créée en 1986, est reconnue comme l’une des plus novatrices et prospères au monde. Les chiffres clés du groupe sont faramineux : un volume de transaction quotidien évalué en billions et des bénéfices annuels dépassant les deux milliards de dollars. Considéré comme un pionnier du secteur, Michael Spencer est récompensé tant pour les innovations financières que technologiques du groupe ICAP, devenu sans conteste le plus grand courtier interprofessionnel au monde.