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Quelles formations à l’entrepreneuriat ?

Si la voie entrepreneuriale constitue pour certains une vocation, d’autres l’empruntent en guise de reconversion. Monter sa boîte représente un défi pour de nombreux porteurs de projets et des outils ainsi que des formations existent pour les guider dans leurs démarches. Que vous soyez jeune ou expérimenté, voici le détail des formations disponibles pour devenir l’entrepreneur de demain !

BTS et DUT, des formations post-bac professionnalisantes

Devenir entrepreneur, ça s’apprend … en partie ! S’il s’agit d’un projet ancré en vous depuis votre plus tendre enfance, certaines formations, accessibles dès l’obtention du baccalauréat, existent et vous guideront dans la construction d’une entreprise. Dispensés dans des écoles de commerce ou de management ou même dans des lycées, les BTS constituent un premier niveau d’apprentissage. Diplômes de niveau Bac +2, leurs spécialités sont variées et confèrent une bonne connaissance pratique de l’entreprise, comme le BTS Management des Unités Commerciales (MUC) ou le BTS Négociation et relation client (NRC). Dans les IUT (Instituts universitaires technologiques), les DUT (Diplômes universitaires technologiques) constituent des formations rapides de deux ans dans des domaines comme la gestion des entreprises et administrations (DUT GEA) ou la gestion administrative et commerciale des organisations (DUT GACO). Ces deux types de cursus confrontent les étudiants au terrain au travers de nombreux stages. Cette dimension pratique constitue un réel avantage mais il existe aussi des licences et parcours universitaires tournés vers la création d’entreprise.

Des cursus universitaires pour aller plus loin

Les universités dispensent des formations spécialisées dans les secteurs de la gestion ou des administrations.La licence AES (Administration économique et sociale), pluridisciplinaire, permet aux étudiants d’acquérir de solides bases en droit, économie, gestion, informatique ou encore statistique. D’autre part, la licence professionnelle entrepreneuriat, proposée par 22 établissements en France, se valide en alternance ou en contrat de professionnalisation et vise à mettre en pratique les outils théoriques au cours de stages et d’immersion en entreprise. Accessible à partir d’un niveau bac +2, cette licence s’avère de plus en plus demandée. Si un niveau bac +3 ne vous paraît pas suffisant, il demeure possible de compléter votre parcours avec un master spécialisé dans une école.

Les écoles privées pour réaliser son master

Il existe une foule d’écoles de management, de commerce et de Business schools reconnues qui proposent des masters spécialisés dans le domaine de l’entrepreneuriat. Accessibles à partir d’un bac + 2, ces diplômes sont localisés un peu partout dans l’Hexagone. L’école de management dédiée aux entrepreneurs IFAG est installée dans seize campus français et dispense un bachelor management cursus entrepreneur. A Nantes, Audencia reste une référence parmi les écoles de commerce et dispose de formations accessibles après une prépa de deux ans. Ses masters en marketing, finance ou stratégie confèrent de solides connaissances dans un domaine particulier de l’entreprise. Dans la capitale, les écoles comme Novancia ou l’ESSEC comptent des programmes de master 1 et 2 spécialisés en entrepreneuriat et demeurent très célèbres pour la qualité de leurs formations. La célèbre plateforme d’écoute musicale Deezer a d’ailleurs vu le jour au cours d’un projet d’étudiant de cette dernière institution. Plus au Sud, l’EM Lyon et son master spécialisé « entreprendre »et l’école de management de Grenoble constituent également de très bonnes références dans ce domaine. Les frais d’inscriptions dans ces établissements coûtent entre 8 000 et 20 500 euros l’année. Un gros investissement qui peut en valoir la peine car les enseignants sont tous des professionnels et la sélectivité à l’entrée garantit de plus petits effectifs d’élèves et donc plus de suivi de la part des professeurs.

Les incubateurs : l’avantage supplémentaire des établissements supérieurs

Du fait de leur plus petite taille, les écoles payantes présentent l’avantage pour les élèves d’être encadrés par de vrais professionnels qui leur accordent plus d’attention. Mais la qualité de l’enseignement ne constitue pas le seul intérêt de ces structures : l’intégration d’incubateurs d’entreprises directement dans les établissements permet de lancer son entreprise de façon plus rapide et sécurisée. On en compte plus d’une centaine répartis dans les universités et écoles françaises, qui coachent et accompagnent les étudiants porteurs de projets entrepreneuriaux. Mis en contact avec des professionnels, ceux-ci bénéficient à leur sortie d’un suivi et d’une aide financière. A titre d’exemple, l’incubateur de l’EM Lyon dénombrait 1000 élèves à sa création et a vu 700 projets réussir. Pour ne pas les laisser livrés à eux-mêmes, les établissements entretiennent le contact avec ces étudiants via des clubs ou des partenariats avec des entreprises du réseau de l’école. Si ces différents parcours scolaires semblent encourageants et adaptés à des profils divers, tous les entrepreneurs ne possèdent pas une vocation dès leur jeunesse et se lancent dans la voie entrepreneuriale au cours de leur carrière. Avec leur bagage d’expérience professionnelle, ceux-ci ne disposent pas forcément des bases fondamentales dans les multiples domaines qui entrent en jeu dans la création d’une société.

Entreprendre après une carrière : quelles bases nécessaires ?

Plusieurs entrepreneurs créent leur boîte suite à une première expérience professionnelle. La connaissance pratique du terrain constitue évidemment un vrai plus, mais monter une entreprise réclame une foule de compétences qu’il convient d’acquérir au moment de sa reconversion. Il existe des programmes de formation en ligne comme les MOOC (en français CLOT, cours en ligne ouvert à tous, ndlr). Ces cours en ligne accessibles à tous permettent d’obtenir une solide maîtrise de certaines bases comme la comptabilité d’une société ou la conception d’un site web. Pour construire son entreprise il faut savoir rédiger un contrat, établir un tableau de bord, un business plan, connaître sa responsabilité juridique et son statut. Les sites du ministère renseignent sur les démarches administratives à remplir mais les connaissances basiques du fonctionnement d’une entreprise demeurent primordiales.

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