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Le cloud computing : kesako ?

Par LOUIS NAUGÈS | CO-FONDATEUR & CHAIRMAN | REVEVOL INTERNATIONAL

Le Cloud Computing, c’est la nouvelle génération de l’informatique pour toutes les entreprises. Tous les dix ans, une révolution informatique arrive : en 1990, c’était le PC, en 2000, l’Internet, et… en 2010, le Cloud Computing.

Les avantages du cloud computing par rapport aux solutions traditionnelles

En 2011, les applications universelles dont a besoin une entreprise sont toutes disponibles sur le cloud computing. Les best-sellers actuels sont :

  • les outils de collaboration et de « bureautique nouvelle génération » (messagerie électronique, agenda partagé, chat, vidéo-chat, traitement de texte, tableur, présentation…). Le leader incontesté est Google Apps, qui remplace les solutions « historiques » telles que Lotus Notes, Exchange ou Office de Microsoft,
  • les applications de « CRM » qui répondent aux attentes et besoins des équipes commerciales ou de marketing,
  • la gestion des budgets, des ressources humaines, de projets sont d’autres exemples de solutions SaaS de très bonne qualité très utilisées.
    Les craintes, légitimes, des dirigeants vis-à-vis du Cloud viennent en priorité de leur non-connaissance du sujet. Mais il suffit de quelques explications pour transformer cette crainte en… enthousiasme !

Les messages clefs

Les solutions fonctionnent, se mettent en œuvre rapidement, sont en permanence à jour. Je réduis mes coûts immédiatement, et fortement, en remplaçant des budgets d’investissement par des budgets de fonctionnement. Le Cloud Computing me permet de promouvoir une culture collaborative, car tout se passe sur Internet et les collaborateurs de l’entreprise peuvent tout partager, quel que soit l’endroit où ils se trouvent ou leur fonction.

Des enjeux pour les PME aujourd’hui

Les grands acteurs du Cloud Computing sont des entreprises jeunes, nées dans le Cloud et qui n’ont pas à défendre des solutions anciennes. Amazon, Google, Salesforce, SuccessFactors… font partie de ces nouveaux leaders. En utilisant ces solutions, une PME accède immédiatement aux « meilleures » solutions du monde. Le Cloud permet, pour la première fois, aux PME de disposer d’une informatique meilleure et moins chère que les grandes entreprises !

La sauvegarde des données 

Sécurité et confidentialité des données sont les deux questions qui reviennent le plus souvent. Tous les acteurs du Cloud, Amazon, Salesforce, Google, prennent très au sérieux cette question de la confidentialité. Il faut aussi bien comprendre que toute faille qui serait découverte dans ce domaine serait 100 fois plus dommageable pour le fournisseur du Cloud que pour le client concerné. En effet, la perte de confiance serait immédiate !

Le stockage des données

Personne, chez les fournisseurs du Cloud, n’a accès aux données des clients. Les vrais risques viennent des utilisateurs internes. Les fournisseurs avec qui travaille Revevol, proposent tous des SLA (Service Level Agreement) qui sont au minimum de 99,9 % pour tout ce qui concerne les performances et l’accès aux solutions. Des contrats très détaillés précisent les obligations des fournisseurs de Cloud Computing. Ceci ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais de problèmes de sécurité car nous savons tous que la sécurité parfaite n’existe pas. Les entreprises restent propriétaires de leurs données et peuvent, à tout moment, décider de les récupérer.

Et la mobilité dans tout ça…

La mobilité fait partie intégrante du Cloud Computing. Une autre devise du Cloud est : « Anywhere, Anytime, Anydevice » ou accès en tout lieu, à toute heure depuis n’importe quel objet mobile. C’est un avantage majeur des applications SaaS : elles sont dans les « nuages », donc accessibles en permanence.

Le coût

Les solutions Cloud/SaaS, industrielles, ont des coûts très bas. Ceci permet aussi aux entreprises de remplacer leurs budgets d’investissement par des coûts de fonctionnement. Tout est facturé, non pas par poste, mais par personne. Je peux accéder à ma messagerie depuis plusieurs outils différents, je ne paierai qu’une fois. Pour réussir la migration sur le Cloud computing, il faut faire simple au départ, choisir une solution à la fois. Il existe aujourd’hui deux points d’entrée du Cloud computing pour démarrer :

  • Bureautique : Google Apps permet, pour 40 € par an et par personne, d’avoir accès à une messagerie avec 25 Go, l’agenda électronique, le traitement de texte, tableur, présentation, création d’Intranet… Revevol a publié un livre blanc sur les avantages de Google Apps ; il est disponible sur le site : http://revevol.fr/,
  • CRM, pour la gestion commerciale : Salesforce.com est le leader incontesté dans ce domaine, avec plus de 80 000 entreprises déjà équipées, dans le monde entier, mais il existe aussi d’autres solutions CRM telles que Ines et Nelis, deux sociétés françaises.

Le Cloud Computing et le SaaS, ce sont aujourd’hui les seules solutions informatiques qui permettent à une PME d’accroître sa compétitivité et sa rentabilité !

Les composantes majeures du Cloud Computing

Les infrastructures informatiques Cloud, qui se définissent par trois éléments clefs :

  • des serveurs, qui hébergent les applications, sont dans de gigantesques centres de calcul construits par Amazon, Google, Microsoft… Google a plus de 2 millions de serveurs dans 40 centres de calcul répartis sur plusieurs continents. L’entreprise n’a plus besoin d’installer des serveurs chez elle.
  • un navigateur moderne, Chrome, Firefox, Internet Explorer 9 ou Safari. Toutes les applications Cloud sont accessibles depuis un navigateur, ce qui permet d’utiliser aussi bien un PC qu’un Macintosh, un Smartphone ou une tablette.
    Des réseaux haut débit, (vitesse > 1 Mbit/s). De plus en plus, ce seront des réseaux mobiles 3G, 4G ou Wifi.

Les applications en mode SaaS, définies par trois idées clefs :

  • ces applications fonctionnent en mode « multi-tenant », ou multilocataires en Français. La même application est utilisée par des milliers ou des millions de clients ; on est donc certain de sa qualité et de sa fiabilité.
  • on ne paye ni licence logicielle ni contrat de maintenance, mais un « service » qui est facturé par mois et par personne. Google Apps, l’application SaaS la plus répandue dans le monde coûte 40 euros/an/personne.
  • les entreprises disposent en permanence de la dernière version du logiciel.

Article par LOUIS NAUGÈS | CO-FONDATEUR & CHAIRMAN | REVEVOL INTERNATIONAL

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