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Start-Up

Le dirigeant qui rend possible l’assistance avec géolocalisation sans carte SIM, ni téléphone !

Didier Lecoq dirige, depuis 2 ans, l’entreprise Alsys Sécurité, spécialisée dans les métiers de la protection électronique. Pour mieux sécuriser les personnes, il décide de créer un système qui ne passe pas par la voie traditionnelle du téléphone. 

Autodidacte, Didier Lecoq travaille depuis près de 30 ans dans le domaine de la sécurité. « J’ai commencé au sein de l’une des sociétés pionnières du secteur au service montage/dépannage, puis en tant que responsable du Service Après-Vente » raconte le dirigeant. Il change ensuite d’entreprise et devient directeur technique d’un GIE, avant de créer sa propre société, qui portait le nom de Securitem, en 1992.

Didier Lecoq s’affaire dans la sécurité de biens, des personnes et, parmi elles, il décèle un besoin qui n’est pas encore proposé sur le marché. « C’est l’idée de pouvoir rentrer en relation avec une personne, généralement un proche, sans avoir besoin d’utiliser un téléphone portable ni une carte GSM » explique-t-il. C’est de ce constat que naît le concept de M@tis.

En 2014, il crée l’entreprise Alsys Sécurité. En collaboration avec la société Domopilote, dirigée par Joseph Torrente, le projet de M@tis prend vie cette même année. « En clair, Domopilote, spécialisée dans la fabrication, s’occupe de la partie de la conception technique, et Alsys Sécurité de celle intellectuelle, mais aussi de la distribution du produit » précise Didier Lecoq.

Le concept de M@tis repose sur un système pouvant géolocaliser des personnes et leur permettre d’envoyer des messages basiques en cas de besoin. Sous la forme d’une montre, ce dispositif concerne particulièrement les personnes diminuées physiquement, notamment âgées ou seules et sortant de l’hôpital. Plus concrètement, il s’agit d’une platine électronique pouvant renvoyer des informations n’importe où et sans passer par le réseau ISM, c’est-à-dire sans abonnement. Le cofondateur explique : « Quand on a créé cette platine électronique, grande comme la moitié d’une boîte d’allumettes, on s’est dit que l’intégrer dans une montre conviendrait parfaitement. »

« Pour tout ce qui concerne l’étude technique et la faisabilité du projet, nous avons choisi l’autofinancement » déclare Didier Lecoq. Mais le dirigeant constate que le design de la montre reste à améliorer. Il décide de participer au prix de La Fabrique Aviva afin d’obtenir un prix lui permettant de financer ce projet et de poursuivre le développement du produit.

Du côté des perspectives envisagées, le dispositif M@tis prévoit de s’élargir aux objets personnels tels que des vélos, motos, voitures, bateaux, et autres d’ici la fin 2018. Le développement à l’international devrait également commencer à cette période.

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